Wata
défilé de la Biennale de la danse de Lyon 2021
Dans le cadre de la résidence d’éducation artistique Spectacle Vivant sur le territoire de Bièvre-Valloire, la Communauté de communes de Bièvre Est, Bièvre Isère Communauté et Entre Bièvre et Rhône Communauté de communes s’associent pour participer au 16ème défilé de la Biennale de la danse de Lyon le 13 septembre 2020, sous la coordination de Jaspir et sous la direction artistique de Bouba Landrille Tchouda. Pas besoin d’être un danseur averti pour participer. Bienvenue à tous, pour danser, jouer de la musique, fabriquer des costumes et construire le char.
propos artistique
Wata
Ce titre fait référence à Mami Wata, esprit de l’eau, parfois décrit comme une sirène, mi femme mi poisson, ou d’une belle femme tenant un serpent qu’on trouve dans les régions côtières de l’ouest de l’Afrique et en Afrique centrale. C’est la (déesse) mère des Eaux, déesse crainte des Pêcheurs, elle symbolise aussi bien la mer nourricière que l’océan destructeur. Mami Wata est parfois perçue comme une métaphore des conditions africaines modernes – avoir la connaissance de la richesse mondiale et le désir de consommation à grande échelle, mais manquer de richesse ou de l’accès effectif à cette richesse du monde qui permettrait aux Africains de participer au système.
Elle est la seule divinité africaine vénérée dans une zone géographique étendue qui rassemble des cultures et des peuples aussi divers que les Igbo du Nigeria, les Ewé du Bénin, les Bamiléké du Cameroun et les Kongo. Elle symbolise la puissance suprême (comme la déesse Durga du panthéon hindouiste symbolise la shakti).
Une danse construite à partir de mouvements d’ensemble rappelant ceux de la mer, avec des moments calmes mais aussi des phases plus mouvementées, à l’image des houles et vagues, voir plus explosives, telle des lames déferlantes sur la terre…
Tous ces mouvements étant générés par les humeurs de Mami Wata.
Avec des duos, des portés, des scènes de « construction » d’espaces solidaires, imaginer que l’on a besoin de l’autre pour se déplacer, avancer… pour se raconter aux autres, pour se réjouir ensemble, pour encourager le dialogue avec l’autre, pour donner à voir et partager la richesse de nos singularités.
Les occasions ne manquent pas pour danser. Ici nous danserons car il est vital de nous rapprocher, nous parler, nous respecter, il y a urgence à pouvoir construire des histoires ensemble.
distribution
chorégraphie bouba landrille tchouda /assistants à la chorégraphie Lia Fayollat, Lyli Gauthier, Willy Razafimanjary / musique Manuel Wandji « Wambo » / constructeurs scénographes César Chaussignand & Quentin Charnay/ costumes claude murgia / artiste invité Eddy Eketé, plasticien (République Démocratique du Congo)
porteur de projet la fabrique jaspir, Saint-Jean-de-Bournay en partenariat avec La Ressourcerie Bièvre Valloire, Duarig Transports, Les Tricot-Pipelettes, Muzik App’, Apprentis d’Auteuil – Foyer Jean Marie Vianney, ADELIS, Centre Social Les Sources, SMAEL – Le Péage de Roussillon, Centre Social de L’Ile du Battoir, ESAT APAJH Henri Robin, FLJEP, Jaspir Prod, Danse la Plaine Entente, Lycée Polyvalent Hector Berlioz, O’ Talent Aiguille, Enfance et partage, Club Couture Sonnay, Art passion – Viriville, Famille Rurale – Saint Etienne de Saint Geoirs… avec le soutien de Conseil Départemental de L’Isère, CAF de l’Isère, Bièvre Isère Communauté, Entre Bièvre & Rhône Communauté de communes, Communauté de Communes Bièvre Est, La Fabrique Jaspir