Cette pièce écrite pour 8 danseurs a été créée dans le cadre de l’année de la France au Brésil en 2009. Une écriture chorégraphique singulière avec une mise en jeu des corps traversée par une danse issue du hip hop mais qui s’en détache pour offrir une pièce qui rompt astucieusement avec le style « battle » en créant des tableaux vivants à la Édouard Hooper. Un spectacle finalement brésilien dans cette langueur qui saisit les corps – saudade – et donne une pièce subtile, pleine d’inventions et de créations visuelles. Des duos tendrement aériens en solos acrobatiques puissants, jusqu’aux tableaux d’une énergie insolente, les danses se télescopent dans un langage chorégraphique original, où les gestes sont fluides, légers et poétiques.
Distribution
Chorégraphie Bouba Landrille Tchouda /Interprétation Aïda Boudrigua, Vilson Dos Reis Silva, Rodolfo Moraes Espindola, Rafael Nascimento Brito, Amaury Réot, José Antonio Santos Alves, Bouba Landrille Tchouda, Ricardo Venancio De Oliviera Dramaturgie Guy Boley / Scénographie Rodrigue Glombard / Lumière Fabrice Crouzet / Costumes Claude Murgia / Musique Manuel Wandji
Coproduction La Rampe – Échirolles / Château Rouge – Annemasse / Le Grand Angle – Voiron / Centre Chorégraphique National de Grenoble / Partenaires brésiliens Alliance Française de Sao Luis, Secma (Secrétariat à la culture de l’état du Maranhao, Théâtre Arthur Azevedo, Secrio (Secrétariat d’état à la culture de l’état de Rio de Janeiro), Bonfilm Audiovisual Ltd
Photos
Crédits photos: Fabrice Hernandez
Presse
« … Le chorégraphe a su mêler subtilement le hip-hop, la capoeira et la danse contemporaine pour créer un style totalement inédit, et, en s’émancipant des carcans propres à chaque genre, a réussi à tirer la substance de toutes ces influences, servies par un jeu de lumière et une musique qui jouent un rôle central et subliment les corps… » Ericka Hegoburu, Théâtrorama, 15 juillet 2010 « … Statues, tableuax et autres œuvres d’art, se reveillent pour nous raconter leur histoire, notre histoire, celle de nos rêves enfouis. Les corps se rencontrent: il se parlent, se taisent,s’unissent et se séparent… »
Prune Vellot, Les Affiches de Grenoble, 13 novembre 2009